La Golf GTI, quelle surprise !
Une GTI qui surprend ? Vraiment ? Oui, et dans le bon sens du terme ! On sait tous ce qu’est une Golf GTI : une compacte sportive, efficace, bien construite, mais parfois jugée un peu trop sage. Alors forcément, en prenant le volant, on s’attendait à une voiture sympa, performante, mais sans folie. Et pourtant… cette Golf GTI nous a fait sourire, et pas qu’un peu ! Chaque accélération, chaque virage nous a rappelé pourquoi cette icône existe encore aujourd’hui. Accrochez-vous, on vous raconte.
Premier choc : le châssis. Oui, vous avez bien lu, on est en train de s’extasier devant le comportement routier d’une Golf ! Cette GTI est incroyablement précise et incisive. On ne parle pas d’une voiture taillée pour la piste, ce n’est pas son but, mais pour une traction, elle est bluffante. Les mises en appui sont franches, la direction offre un bon ressenti et on sent que Volkswagen a mis le paquet sur l’équilibre global.
L’autre point qui nous a scotchés, c’est l’accélération. Avec ses 265 chevaux, cette GTI pousse fort, très fort. Parfois même un peu trop ! Les roues avant ont quelquefois du mal à encaisser toute la cavalerie et ça patine légèrement en sortie de virage quand on a le pied lourd. Est-ce qu’on aurait préféré un différentiel encore plus affûté ? Peut-être. Mais ce côté sauvage, légèrement indomptable, donne du caractère à la voiture et renforce son côté joueur, et franchement, ce n’est pas pour nous déplaire.
Sous le capot, on retrouve l’incontournable 2.0 TSI, un quatre-cylindres turbo bien connu chez Volkswagen. Et il fait le boulot ! Il délivre 265 chevaux et un couple généreux de 370Nm qui catapulte la voiture en un rien de temps. Les relances sont franches. La boîte DSG est rapide et efficace. En mode Sport, le son devient plus présent avec quelques crépitements bien sentis. Ce n’est pas le moteur le plus expressif du marché, mais il transforme chaque trajet en un moment de plaisir. Le bon vieux 2.0 TSI reste fidèle au poste, même si on aurait aimé plus de caractère et un son moins aseptisé.
Esthétiquement, cette GTI joue la carte de la sobriété. Elle ne crie pas « sportive » à chaque regard, et c’est tant mieux. Elle garde cette sportivité discrète qui fait qu’on peut la garer partout sans attirer trop l’attention. Mais les passionnés reconnaîtront immédiatement les petits détails qui font la différence : les jantes au design inspiré de la GTI de sixième génération, la calandre à bande rouge, et bien sûr, la fameuse double sortie d’échappement. Un sleeper dans l’âme, et on aime ça.
À l’intérieur, on retrouve ce qu’on attend d’une Golf GTI. Les sièges baquets sont confortables sans être trop fermes, suffisamment enveloppants pour maintenir en conduite dynamique. Par rapport à une Golf standard, on sent bien la différence : la caisse est plus rigide, donc logiquement un peu moins confortable, mais rien de rédhibitoire.
Grosse satisfaction : Volkswagen a (enfin) remis des boutons physiques sur le volant. Merci ! Exit les commandes tactiles capricieuses, ici, tout est intuitif et agréable à utiliser. Pour le reste, c’est du classique, mais efficace : une bonne position de conduite, un système d’info-divertissement fluide avec CarPlay et Android Auto, et une finition toujours soignée. L’essentiel est là.
Si vous aviez encore des doutes sur cette Golf GTI, il ne vous reste plus qu’une chose à faire : aller l’essayer. Car oui, elle surprend, et dans le bon sens du terme. Elle reste fidèle à son ADN tout en ajoutant cette petite touche de folie qui manquait aux dernières générations. Alors, convaincus ?








